Nuances de gris
Comme tous les ans, l'atterrissage a été difficile après deux mois passés à errer sur les routes ensoleillées. Une impression désagréable de manquer de lumière, de voir le monde en noir et blanc. Pourtant cette fin d'automne n'est pas pire qu'une autre. Pas de tempête, pas de grosses pluies, une température plutôt agréable. Mais tout est gris. Gris dans le ciel qui dit qu'il va pleuvoir mais qui ne dit pas à quelle heure. Gris dans les coeurs après les massacres de Paris, les élections calamiteuses et les promesses de catastrophes climatiques.
Les plantes ne nous donnent plus de repères. En quelle saison sommes nous ? Les rosiers déjà taillés n'en finissent plus de refleurir, les hydrangéas s'y mettent à leur tour. Les floraisons de printemps démarrent à leur tour. Azalées, cistes et jusqu'aux pavots sont en boutons.
Contre la morosité, il n'est qu'un remède : cultivons notre jardin. Une journée au grand air, un peu d'exercice et déjà le moral revient. Ce n'est pas trop tôt, le travail ne manque pas. Il y a de nombreux projets pour cette année et il est plus que temps de retrousser ses manches.