Circulation

Publié le par 7jardins

Pour la circulation comme pour bien des choses les Indiens appliquent un principe bien connu : A quoi bon faire simple quand on peut faire compliqué. Si le réseau secondaire est constitué en général de pistes en terre, il y a aussi de bonnes routes nationales. Mais on s'y traîne à soixante kilomètres à l'heure au grand maximum tant la circulation est anarchique. 

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Théoriquement, on roule à gauche, héritage de la colonisation anglaise. Mais l'usage veut qu'on circule aussi à contresens sur l'autoroute . Même sur des voies "rapides"quand il y a trois voies, c'est une pour les camions surchargés, une pour les tracteurs et les tuk tuk et une pour le marché, car sur le bord de la route les étalages débordent largement sur la chaussée et les clients se garent en pleine voie pour faire leurs achats tranquillement quand ce n'est pas pour simplement discuter entre amis. Quant aux voitures et aux autobus, ils créent une quatrième voie en zigzagant entre les obstacles.

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Pour se lancer sur la route en Inde, il faut deux choses essentielles : un bon klaxon et un bon karma.  Quand on est seulement passager, les bouchons d'oreille ne sont pas superflus.

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Pour se prémunir contre les accidents, chacun a ses recettes : portrait de Ganesh, photo de gourou et divers grigris. Vous pensez que tous les pompons qui ornent l'arrière des camions sont décoratifs, pas du tout !  Ils servent à repousser les mauvais esprits qui arrivent toujours où on ne les attend pas. Malgré toutes ces précautions il arrive quand même fréquemment des accidents.

Etonnant, non ?

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Publié dans Inde, voyages

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