L'arbre Garoé

Publié le par 7jardins

Sur l'ile de Hierro, il n'y a aucun cours d'eau. En période de grande sécheresse, il arrive que toutes les sources viennent à se tarir. Le cycle de l'eau est alors assuré par le miracle de la condensation de la brume sur les feuilles des arbres.

L'arbre Garoé
L'arbre Garoé
L'arbre Garoé

Les Guanches avaient comme dernier recours un arbre sacré, Garoé, l'arbre qui pleure. Situé au fond d'une vallée où les Guanches installaient leur camp d'été, il était capable d'étancher la soif des habitants de l'île (un millier de personne selon les historiens) et de leurs troupeaux.

L'arbre d'origine a disparu au XVII eme siècle. On a planté son remplaçant en 1949 (année de grande sécheresse aussi) et il n'a pas encore l'envergure nécessaire pour pourvoir aux besoins actuels de l'île. Le site est néanmoins fort intéressant. C'est un exemple d'ingéniosité dans l'aménagement de la nature. L'arbre Garoé occupe le cul de sac du fond de la vallée. Le nuage y vient se bloquer contre la falaise. Les Guanche avaient creusé dans la roche volcanique une série de bassins qui leur servaient à recueillir et à stocker l'eau qui s'écoulait de l'arbre.

L'arbre Garoé
L'arbre Garoé
L'arbre Garoé

Ce procédé a été modernisé, notamment dans les Andes, en utilisant des filets tendus au dessus de gouttières et permet de recueillir de l'eau là où il ne pleut pas. A Hierro, nous avons pu voir un abreuvoir pour le bétail fonctionnant sur ce principe en utilisant un cyprès comme condenseur.

L'arbre Garoé

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G
Très belles photos. Merci.
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A
C'est incroyable l'ingéniosité des hommes...
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