Hierro, l'île du vent
Quand l'alizé du nord-est se met à souffler sérieusement, on comprend mieux pourquoi les genévriers centenaires de Hierro ressemblent à des bonzaï géants.
L'alizé est un vent régulier, prévisible. Rien à voir avec nos tempêtes de suroit aux rafales meurtrières. Pourtant quand on voit l'état de la mer, on devine qu'il peut se déchainer aussi parfois.
La végétation, elle, s'adapte comme toujours. A ras du sol, des plantes halophiles arrivent à croitre sur d'anciennes coulées de lave battues par les embruns.
La face sud de l'île, abritée par la montagne est au même moment baignée par le soleil et pas un souffle ne vient troubler l'eau du golfe qu'on nomme "mar de las calmas"